Belgique : Quand la taxe fait mal

Annoncé le 11 novembre 2023, la taxe sur les eliquides est appliquée depuis le 1er janvier 2024 chez nos amis les belges. Une taxation mal accueillie par les acteurs du secteur et les fumeurs qui veulent arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique. Une mesure qui inquiète les vapoteurs français en raison des discussions sur une plausible taxe sur la vente des eliquides dans l'Hexagone. Alors à quels prix devriez-vous vous procurer les eliquides ?

Quand le prix des eliquides flambe chez les belges

Désormais, les belges doivent débourser davantage pour leurs eliquides préférés depuis l'application d'une taxe sur les eliquides comme au Portugal, les Pays-Bas ou encore l'Italie. En Belgique, les produits du vapotage sont soumis à une taxation imposée par le Service Public Fédéral (SPF) qui est de 15 centimes le millilitre depuis le 1er janvier 2024. Un droit d'accise destiné à réguler le marché pour des raisons publiques tout en générant des revenus estimés à 200 millions d'euros. En effet, ce sont tous les produits du vapotage qui sont concernés tels que les :

• Arômes concentrés destinés au DIY (Do-It-Yourself) ;

• Bases PG/VG ;

• Boosters de nicotine ;

• E-liquides.

Alors que de nombreux vapoteurs se dirigent vers le DIY pour fabriquer eux-mêmes leurs propres eliquides en grande quantité pour faire des économies, la taxe vient exploser leur budget tout en privant certains fumeurs de ce précieux substitut nicotinique.

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Les nouveaux prix des produits du vapotage après la taxe

Pour davantage de précision, voici un tableau pour vous donner une idée de ce que les belges doivent désormais débourser :

Les prix ont été calculés en fonction des grilles tarifaires d'Ecigplanete. Mais cela peut vous donner une idée des prix auxquels sont confrontés les vapoteurs belges à l'heure actuelle. Une accise bien trop élevée selon la Ligue contre le cancer " on est prudent sur les montants de cette taxation dans la mesure où il ne faudrait pas que ce soit un frein à l'utilisation de la cigarette électronique pour els personnes qui veulent s'en servir dans le cadre d'un sevrage tabagique".

Sans compter que cette taxe pénalise directement les petits commerçants qui voient leur nombre de clients se réduire comme peau de chagrin, étant donné qu'ils préfèrent se procurer des eliquides en France. Et dans le pire des cas, se diriger vers les cigarettes de tabac qui sont considérablement moins chers alors qu'ils avaient réussi à arrêter de fumer.

Alors, la France suivra-t-elle le même chemin que la Belgique comme le prédit l'association Sovape ? Affaire à suivre...

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Magali Kellaris