Pourquoi le contrôle de température est important ?

Lorsque la puissance de la batterie est trop élevée, le courant de décharge surchauffe la résistance et la mèche, causant leur brûlure ou rupture. Quelle est la cause de cette surchauffe ? Faut-il vérifier seulement l’accu, ou aussi le coil et la fibre pour un contrôle de température efficace ? Repenser le circuit électrique de votre cigarette électronique garantit une chauffe optimale. Découvrez nos conseils pour maîtriser le contrôle de température !

Pourquoi le contrôle de température est important ?

Les composants de ce système énergétique sont interdépendants et doivent être contrôlés ensemble. En effet, si l’appareil présente des points chauds, cela indique une faille globale du système qui doit être rapidement rectifiée.

Sachez que de manière générale, les surchauffes ne se présentent uniquement dans le cas où vous utilisez :

• Une résistance basse (<0.5 ohm="" strong="">

• Un montage volumineux mal réparti, autrement dit une surface de chauffe non homogène ;

• Un accu faible (dépassant le CDM) ou trop puissant (risque de court-circuiter le système).
  
  

Vous l'aurez compris, le besoin de contrôle de température est crucial pour les atomiseurs reconstructibles, qu'ils soient des mods méca ou électro. Les configurations d'origine des fabricants respectent toujours les limites de sécurité, tandis que les bricoleurs peuvent créer des points chauds en ignorant les principes fondamentaux.

Les origines des points de chauffe

Plusieurs raisons peuvent causer une surchauffe d'un circuit fermé avec une résistance. Néanmoins, d'une manière générale, cela est dû à une mauvaise gestion de l'énergie. En effet, l’accu et le coil forment un circuit sur lequel des grandeurs sont en jeu qui ne sont autres que les principes élémentaires de l’électricité tels que :

• La puissance (en watts) ;

• Le potentiel (en volts) ;

• L’intensité (en ampères)

• La résistance (en ohm Ω).

Ces valeurs interagissent dans un même cycle et une mauvaise configuration de l'une d'elles peut entraîner un dysfonctionnement du système entier. Autrement dit, la chauffe provient forcément d'une surcharge. Si on prend ces paramètres dans leur conception électronique, ce ne sera pas très difficile de reconnaître que la chauffe provient probablement d’une surcharge. Mais comment identifier le responsable l’organe responsable ?

• Si la chauffe est présente au niveau de l’accumulateur, la surcharge peut provenir d’une résistance trop basse qui augmente le flux d’électrons en transitions sur le fil.

• Si la chauffe est localisée sur le coil, c’est probablement à cause d’une surtension, ou d’une surpuissance de l’accumulateur.
  
  
  

Le contrôle de température par étapes

Que ce soit un matériel à gestion électronique ou un mod électro, il sera plus aisé de localiser la cause puisque les valeurs des grandeurs électriques sont directement affichées sur l'écran de votre box. Et avec un simple calcul, vous détecterez rapidement la source du problème ou l’élément perturbateur.

1 ère étape

Prenez comme base la charge de l'accumulateur et notez les informations concernant :

• La puissance ;

• La valeur de la résistance ;

• La tension.
  
  

2e étape

1er cas : L'accumulateur est trop puissant pour la résistance

Vous constatez que l’accu présente une puissance excessive pour la résistance utilisée (par un voltage supérieur à la charge supportée par la résistance). Alors :

• Démontez la box ;

• Ôtez la batterie ;

• Vérifiez le potentiel d’origine qui doit se situer entre 5 et 12 volts ;

• Comparez-le à l’information que vous avez notée sur l’écran.
  
  

Si le potentiel est supérieur à 12 volts, cela signifie que l’intensité de la recharge de votre accu a dépassé sa capacité de charge maximale, entraînant une surcharge et pouvant provoquer des dommages comme le gonflement ou le dégazage, ainsi qu'une élévation de la température.

Autrement, si l’accu chauffe alors que la DDP (différence de potentiel) est correcte, cela est dû à sa décharge. En effet, le courant au sein du circuit doit respecter une limite en fonction de la résistivité.

2e cas : Des points de chauffe présents malgré une puissance normale

Si la puissance (vitesse de consommation en watts) est normale, mais que des points de chauffe apparaissent au niveau de la box, cela indique un dépassement de la Capacité de Décharge Maximale (CDM). Normalement le boitier doit réguler cette limite, cependant des erreurs peuvent surgir et fausser la perception de la situation électrique de votre e-cig.

En effet, la Capacité de Décharge Maximale (CDM) limite le passage du courant au-delà d'un certain seuil. Si cette limite est dépassée, la résistance laisse passer un flux accru d'électrons, dépassant la capacité de décharge de l'accumulateur. Ce phénomène illustre le principe de la loi d'Ohm, qui dépend du comportement de la résistance, du fil conducteur et des propriétés de l'accumulateur.

Qu'est-ce que la loi d'ohm ?

Bien que cela ne soit pas une théorie qui vous transformera en un génie de la physique, elle permet tout de même de vous octroyer une connaissance de base sur le système électrique et électronique de votre ecigarette.

En effet, cette loi s'applique à tous les appareils fonctionnant sur le même principe que les cigarettes électroniques, autrement dit qui utilisent l'énergie électrique et une résistance. Et renferme toutes les possibilités de manipulation qu’un vapoteur peut appliquer pour générer la chauffe recherchée ou optimiser son coil afin d’obtenir la vape parfaite.

La loi d'Ohm se résume par la formule U= R × I où :

• U est le voltage en volts ;

• R la résistance en ohms ;

• I l'intensité du courant en ampères.
  
  

En appliquant cette propriété à un système électrique, traduit le comportement de l’énergie durant la décharge de celui-ci. En termes simples, on peut dire que plus la résistance est grande plus le potentiel est élevé et que l’intensité varie en fonction de sa valeur.

Comment utiliser la loi d'ohm pour contrôler la température ?

L'énergie stockée dans la batterie est transformée par la chimie de l'accumulateur et redistribuée pour produire de la chaleur. La loi d'Ohm, utilisée pour réguler ce circuit, aide à déterminer la valeur de la résistance en utilisant l'équation R = U/I, où :

• R est la résistance ;

• U est la différence de potentiel (tension) ;

• I est l'intensité (courant).
  
  

Ainsi une résistance basse permet une meilleure circulation des électrons augmentant l'intensité et la puissance. À l'inverse, une faible intensité signifie une résistance à la valeur ohm plus élevée. Ce mécanisme aide à contrôler la température en limitant l'effet thermique créé par la circulation des électrons, protégeant votre résistance.

Dans une cigarette électronique, une bonne compatibilité entre la puissance fournie et la résistance est essentielle pour éviter tout surchauffe et explosions. C'est la raison pour laquelle, il est important de connaître le potentiel de la batterie et de vous assurer que le type de courant est adapté pour la valeur de votre résistance. Néanmoins, les batteries pour cigarettes électroniques indiquent leur :

• Voltage ;

• Capacité en mAh ;

• Capacité de Décharge Maximale (CDM).
  
  

Pour une box électronique, la différence entre la puissance réelle et celle affichée sur l'écran aide à évaluer le fonctionnement de l'appareil. Si la puissance est élevée et la résistivité basse, la température augmentera. Mais des ajustements peuvent être faits via les boutons de contrôle.

Quant aux mods mécaniques, sans protections automatiques, la manipulation nécessite des connaissances avancées en physique. Vérifiez la capacité de charge et de décharge de l'accu, indiquée en coulombs (C), et calculer la puissance en fonction de la consommation, la résistance, et l'intensité. En résumé, la loi d'Ohm est utilisée pour ajuster la résistance et contrôler la température, assurant ainsi la sécurité et la performance des appareils.

Le contrôle de température à partir de la résistance

Les composants d'une cigarette électronique qui subissent le plus les variations de température sont ceux bien évidemment l'accumulateur et le coil. Toutefois, l’origine d’une anomalie relative à la chaleur ne dépend pas uniquement de la source d’énergie. Au contraire, avec les atomiseurs reconstructibles, les bricoleurs cherchent des performances élevées, créant des coils rapides et très chauds, contrairement aux premières générations de cigarettes électroniques destinées à reproduire les mêmes sensations qu'une vraie cigarette.

Aujourd’hui, la tendance est au power vaping pour d'incroyables nuages de vapeur. Avec des configurations en coils parallèles, avec des structures en inox ou en cuivre (très conducteurs), c’est la pleine puissance qui est reflétée par cette recherche de puissance ; entraînant cependant une surconsommation, un subohm et une chauffe anormalement élevée de la résistance.

Le problème réside dans l’intensité qui risque de faire fondre le fil résistif et de brûler la mèche. Le contrôle de température permet d'éviter ce problème étant donné qu'une surchauffe provient d’un mauvais calcul de la résistivité. Cela incite le fil à consommer davantage d'électricité que ce qu’il peut supporter. Sauf que chaque fil résistif a une limite de fusion et, à des températures élevées, la mèche risque de brûler, provoquant un dry hit, ou goût de brûlé dans la vape.

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Magali Kellaris