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Tests produits 22/06/2019 3035
Orion est la première cigarette compacte de catégorie « Pod » chez Lost Vape. Il propose une expérience de vape légère avec un traitement de saveurs très élaboré via un chipset spécial DNA Go. Très beau mais aussi super ergonomique, c’est un pod de style minimaliste qui abrite de nombreuses fonctionnalités attractives comme le mod replay (ou contrôle de température) qui permet de sauvegarder la puissance et la chauffe favorite de l’utilisateur.
Avec sa petite batterie de 950 mAh, il offre une plage de puissance allant de 7 à 40W, suffisante pour offrir les hits bouleversants et les saveurs profondes. Par ailleurs, la cartouche recèle des résistances de 0,5 ohms et 0,25 ohms qui chauffent très rapidement pour économiser l’énergie de la batterie.
Par ailleurs, c’est un pod très évolué pour sa génération. Outre les mods puissances et replay, l’Orion est à mi-chemin entre le kit starter et le kit pro grâce à son flux d’air ultra efficace pour varier la densité et l’épaisseur des nuages.
Enfin, il est accessible à tous les types de vapoteurs pour un prix modique de 59,85 euros chez Ecigplanete à l’heure actuelle. Les cartouches, quant à elles s’usent après deux ou trois semaines d’utilisation et s’acquièrent en paire à 8 euros, ce qui n’est pas exagéré pour un pod aussi performant. L’Orion est ainsi une bonne référence pour les primo-vapoteurs mais aussi les utilisateurs avides de praticité et de vapes simples à la fois.
Pour un premier pod, on ne sera pas déçu par Lost Vape avec l’Orion… qui semble gagner la confiance dès le premier regard. Effectivement, l’objet, qui ressemble à un petit dictaphone ou plutôt un talkie-walkie est très beau à regarder avec sa coque revêtue d’une sorte de papier carbone et sa cartouche qui abrite un airflow dessiné comme une petite antenne.
Il n’y a pas à spéculer sur la qualité des matériaux, c’est un vrai tank ambulant avec une coque en acier qui respire la robustesse et une cartouche en plastique dur épaisse. Côté forme, c’est la simplicité absolue avec un corps rectangulaire qui dispose de petits angles arrondis pour une meilleure prise en main.
Pour l’agencement des boutons de contrôle, Lost Vape s’est débrouillé pour faciliter l’accessibilité des éléments avec un gros switch de forme ronde sur la façade avant pour démarrer l’appareil et lancer la vapeur. Sur le même côté, on retrouvera une petite glissière placée sur le haut qui bloque et libère la cartouche.
Notons que le chipset abrite un mode puissance et un mod replay réglable à partir d’un petit voyant LED, qui sert également de témoins de charge. Lost Vape a ainsi priorisé la facilité en écartant l’option d’écran qui pourrait sucer rapidement la batterie. Un petit bouton rectangulaire sert ainsi de bouton de mod.
Enfin, la coque prévoit une prise de charge micro USB de 2A caché avec une encoche sous la box, accompagnée de quelques petits trous d’aérations pour évacuer la chaleur du chipset.
Coté cartouche, l’Orion propose un design simple qui suit les lignes de la carrosserie pour s’incruster totalement dans le dessin de base. Par ailleurs, le matériau, en plastique matte laisse percevoir le niveau de liquide via une petite fenêtre teintée. Au-dessus, on retrouve une capsule à pas de vis d’une finition métallisée pour remplir le réservoir avec un embout de taille moyenne qui abrite un petit airflow réglable.
On ne se lasse pas de lire les caractéristiques techniques de l’Orion. Pour un pod aussi minuscule de 93 mm de longueur pour 37 mm de largeur, on est bien surpris de ses configurations.
A part la batterie (qui est assez limité) de 950 mAh, la bête se rapproche plus d’un kit pro que d’un kit starter. En effet, il propose une capacité de réservoir moyenne de 2ml suffisante pour une journée de vape (sans trop pousser). D’autres parts, l’Orion offre un mod puissance qui varie de 7 à 40 W réglable et d’un mod replay à partir du petit voyant sur la façade avant.
Le mod replay ? C’est une sorte de contrôle de température (TC) qui enregistre vos configurations habituelles et le restitue automatiquement lorsque vous appuyer sur le bouton. Dans cette perspective, vous pouvez chercher votre température ambiante en tirant la vape suivant les réglages et appuyez sur le bouton replay lorsque le rendu est à la hauteur de vos attentes pour que le chipset le restitue à chaque inhalation.
Il sera également possible de varier le débit d’air avec un petit airflow qui, sur le banc d’essai, offre une vape aérienne ou serrée selon les envies.
Chaque résistance varie suivant la cartouche, qui englobe à la fois l’embout et le réservoir. La première résistance de 0,25 ohm permet de tirer des vapes franches et puissantes mais aura tendance à sucer trop de jus tandis que la seconde, de 0,5 ohm est plutôt axé vers la restitution des saveurs. Mais l’avantage d’un pod c’est l’ergonomie et la praticité, aussi, vous pouvez transporter plusieurs cartouches avec vous pour changer la résistance sans ouvrir le boîtier.
Pour un pod, la performance de l’Orion n’éprouve pas de défaillance. Les rendus sont authentiques et les hits sont bien présents. Entre 7 et 40 W, un rythme de vape cadencé à une puissance de 20 à 30 watts avec la résistance de 0,5 ohm peut vous engager dans une séance de plus de 7 heures par jour.
En montant dans les régimes (plus de 30W) avec la résistance de 0,25 W par contre, le jus et la batterie se vident très rapidement (entre 100 et 120 tirs). Pour les grands férus du nuage et les clouds chasers, il faudra songer à prévoir d’autres cartouches ou tout simplement choisir un modèle plus performant.
Vous l’aurez compris, le grand point noir de l’Orion, c’est la petite capacité de l’accu. Cependant, un pod n’est jamais destiné à fournir de grandes performances continues raison pour laquelle on ne lui reprochera pas ce détail, d’autant plus que ses mods permettent de jouer sur les températures et la puissance à longueur de journée.
La praticité du pod Orion dépasse les espérances dans le sens où tout se joue sur une seule façade. Pour démarrer, il suffira d’appuyer 5 fois sur le switch et d’attendre le voyant s’allumer (instantanée).
Le choix du mod (Puissance et replay) est instinctif. Nous avons pu tester l’intelligence du DNA Go qui enregistre très bien les dépressions lors de l’inhalation pour la reproduire ensuite. C’est l’une des caractéristiques les plus cool qu’on ait trouvées sur un pod jusqu’à présent, alors qu’il s’agit d’une première volée pour Lost Vape !
D’autre part, les mécanismes de la cartouche sont faciles à manipuler. Pour le remplissage, vous n’aurez plus à ôter l’ensemble du pod car le petit capuchon à vis placé intelligemment sur sa terrasse cache le trou, à la manière des clearomiseurs modernes…un point de plus pour l’ergonomie.
Parallèlement, la rétractation de la cartouche se fait en un mouvement. Il suffit notamment de débloquer l’ensemble en rabaissant la petite glissière située sur la façade. Encore une fois, cette facilité de manipulation lui vaut un 5/5 !
En ce qui concerne la recharge, l’appareil dispose d’un passthrough qui permet de poursuivre la séance de vape en connectant la prise micro USB de 2A. Cette fonctionnalité est indispensable pour les box ne disposant pas d’accu rétractable, aussi vous pourrez continuer votre vape tout en rechargeant la batterie grâce à cette option.
Ce petit objet attrayant de Lost Vape est une réussite complète, on ne pourra le nier. Sa conception en métal, son design épuré et pourtant bien habillé par les panneaux en carbone introduit un produit raffiné et très bien conçu. Cette qualité se remarque également sur l’assemblage qui semble très rigide et robuste. D’ailleurs, les petites vis visibles sur les différentes parties de la coque témoignent d’une finition sérieuse.
Côté rendu, on est tout aussi satisfait du traitement apporté par les résistances sub-ohms et les mods offerts par le pod. Pour les fumeurs-vapoteurs, c’est un bijou inestimable qui traduit fidèlement les réflexes habituels avec la cigarette grâce à une inhalation indirecte efficace. Pour les férus des saveurs/sensation, les deux résistances permettent de varier concrètement les goûts et les hits suivant la puissance dédiée.
Le mod Replay, qui est la superstar de l’Orion et unique en son genre, ne mérite que nos éloges. Son intelligence est instinctive et permet au vapoteur d’adopter un rythme bien étagé. Au final, il remplace facilement des mod courbes, qu’on a l’habitude de régler dans les paramètres des kits pros.
Enfin le flux d’air ajoute un paramètre pro en sus pour élargir la marge d’évolution du primo-vapoteurs. En effet, la densité de la vapeur joue un grand rôle pour cerner les saveurs, aussi commencer par un pod qui dispose d’un airflow est un choix bien pensé pour ceux qui veulent réussir une bonne transition sans avoir à toucher aux réglages d’une box électro et d’un clearomiseur avancé.
Le seul « hic » dans l’affaire Orion sera donc son autonomie d’énergie en plein régime. La promesse d’un pod super performant a été tenue cependant, l’aspect pratique en a payé le prix car au-delà des 30 W, la batterie s’use trop rapidement. Ceci étant, nous insistons sur le fait qu’un pod n’est pas destiné à des performances folles, aussi, la présentation d’un airflow, d’une résistance en subohm suffit amplement pour gâter les vapoteurs de cette catégorie. Autrement, un besoin plus élargi doit être satisfait par un matériel beaucoup plus performant à l’instar des box électroniques.